Georges Botet Pradeilles obtient une entrevue dans le supplément mensuel du quotidien économique Suisse AGEFI (118 000 lecteurs)
Par Guy Boulianne | Le 03/03/2012 | Commentaires (0)
Février 2012 : Georges Botet Pradeilles a obtenu une entrevue dans le supplément mensuel du quotidien économique Suisse AGEFI, pour son dernier livre intitulé : « Pourquoi encore la psychanalyse? », publié aux Editions Dédicaces (2012). L'Agefi est un quotidien des affaires suisse édité en français. Créé en 1950, il analyse l’actualité économique et financière et politique. L’Agefi analyse les marchés et les opportunités d’investissement. Son lectorat est composé principalement de professionnels, leaders, top leaders, décideurs et investisseurs suisses. Son tirage est d’environ 10 000 exemplaires, 118 000 lecteurs au total (CLL), dont 14 000 à 15 000 lecteurs au quotidien selon l’étude Suisse des médias Mach Basic 2008-2.
Georges Botet Pradeilles a une formation psychologique et psychanalytique acquise dans la recherche où il a participé à des travaux universitaires en collaboration avec le CNRS dans le domaine « approches opératoires et psychanalytiques des processus cognitifs ». Il a dirigé plusieurs établissements pour adolescents et adultes en difficulté personnelle et sociale et participé durant de nombreuses années à des échanges de pratique avec des psychiatres et psychanalystes. Engagé auprès de coachs, consultants et responsables de formation en RH dans la supervision psychologique des situations et des stratégies, il anime des collectifs de partage d’expérience clinique des pratiques d’accompagnement de personnes et de groupes.
Georges Botet Pradeilles préside depuis Mai 2009 l’Institut Psychanalyse et Management qui regroupe des Universitaires et des Psychanalystes. L’objet de cet Institut est la confrontation des sciences de gestion au fait humain souvent déconcertant dans le cadre d’un débat d’une actualité qui interroge nos Sociétés de manière pressante. Des colloques nationaux annuels abordent des thèmes comme : « Souci de soi, souci de l’autre et insouciance », « Travail réel, travail virtuel », « Homme, femme, et après ».
Pourquoi encore la psychanalyse?, par Georges Botet Pradeilles
ISBN : 978-1-77076-163-6
Format : 152 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
La psychanalyse ? Rien n’est plus simple. C’est trouver un lieu, un témoin et recevoir l’autorisation de rendre votre pensée et votre imagination libres, mobiles et réversibles. Le temps est aboli. Toute mise en acte est différée. On ne subit là aucune autre pression que de trouver les mots qui signifient notre désir et sans nous engager à quoi que ce soit. On peut réélaborer ce qui resta inachevé, retrouver les mots qui ne furent pas dits et même reconstruire imaginairement ce qui fut perdu. Le possible nous est rendu. Nous redécouvrons notre place dans notre histoire dont le sens évolue et se restaure sans cesse. Il suffit d’oser dire ce qui vient et revient. Sans intention, sans crainte, sans tabou. Parler sans ce semblant qu’on met partout ailleurs pour prendre place, convaincre, séduire, tenir pied, sauver peut-être une incertaine face.
Le psychanalyste n’est pas là pour conseiller, se substituer ou savoir. Il est seulement ce témoin nécessaire pour aller vers l’Autre au-delà des craintes, des résistances et des illusions de ce Moi solitaire où l’on se fortifie. On rencontrera peut être au terme du chemin l’autre et une meilleure culture. On construit un savoir vivre qui fait pendant à ce savoir mourir dont notre époque fait farouchement le déni. Cela s’explique peu, mais s’entend dans de nouveaux degrés de liberté de la parole et de nouvelles déclinaisons de son propre rôle que l’on invente au fil de la découverte de nouveaux supports symboliques.
L’expérience vient à point dans l’explosion des familles et le déclin irréversible des rudes valeurs du siècle dernier Dans un monde post moderne décloisonné et sans repère, la psychanalyse ne libère plus le sujet de ses contraintes, elle le reconstruit.
Pourquoi encore la psychanalyse ? Il n’y a pas de réponse autre que cette nécessité de se donner un espace humain subjectif vivable entre inconscient et conscient, entre l’affectif et le savoir, quant tout devient objet, y compris soi-même.
Éditions Dédicaces entrevue Georges Botet Pradeilles AGEFI Suisse