Les Éditions Dédicaces ont participé au Salon du livre dans la cité médiévale de Carcassonne, en France, les 9 et 10 avril dernier

Le Salon du livre a eu lieu dans les anciennes écuries du Régiment de Carcassonne, actuel gymnase du 3ème RPIMA, Place d’Armes, près du portail des Jacobins. 1,500 mètres carrés d’exposition entourés de parkings aériens et souterrains. Le Salon des éditeurs indépendants est organisé par Liber Mirabilis.

Les auteurs suivants des Éditions Dédicaces y ont présenté leurs livres : Georges Botet Pradeilles (Nouveaux propos sur le bonheur), Céline Aubertot-Cauvin (Souffler n’est pas jouer), Bernard Tellez (La chrysalide de Bangkok), Clara Alonso (Griffonnages du sud – Garabatos del sur), Jean Pierre Makosso (La voix du conteur), Jean-François Capelle (Ondes de choc. De l’Abitibi à l’Altiplano), Mireille Florentin (Flamenco), Serge Baguidy-Gilbert (Elliptiques), Blandine Butelle (Voyez passer les orphelins), Jean Christophe Arnaud (Rencontres sur site) et Francine Minville (Le mal dans sa divinité).

L’auteur Jean-François Capelle nous écrit : « Seuls les auteurs présents, à savoir : Georges Botet Pradeilles, Bernard Tellez, Céline Aubertot Cauvin, Jean Christophe Arnaud et moi-même ont vendu de leurs livres… et ce n’est pas faute d’avoir fait la promotion des absents. Au total 18 livres… ce qui n’est pas si mal. Plusieurs visiteurs ont manifesté leur appréciation de la qualité de la présentation des livres des Éditions Dédicaces… »

Cher Jean François Capelle, Cher Guy Boulianne,

Sous la formidable Cité Médiévale, les Lettres étaient aux Ecuries. Nous étions peu nombreux et la foule déferlante des étés méridionaux n’était pas encore là. Mais il y eut entre nous, rapprochés intimement par la passion d’écrire,  quelque chose de ces veillées d’armes de jadis où il fallait porter fièrement un fanion commun pour défendre ou enlever quelques places. Au-delà de l’éditeur nous avions une cause. Un ami de toujours (Claude Marti) qui chante en pays d’Oc l’épopée Cathare et Montségur me demanda ce que je faisais là. Dès que j’eus dit : ‘Dédicaces, un jeune Editeur québécois’, nous avons su par notre échange de sourire et notre poignée de main que nous étions dans un partage irréductible de liberté. Cela doit se porter haut au-delà des normes médiocres de qualité et de goût qui envahissent nos espaces. La référence de la bibliothèque d’Alexandrie me fut une référence déterminante. Dédicaces ? J’en suis. La foi est là et je forme des voeux pour que l’économie lui prête vie.

Merci.
Georges Botet Pradeilles

Le salon du livre de Carcassonne s’est tenu jusqu’à hier soir, dans la salle de sport du 3e RPIMa. L’organisation est parvenue à rassembler 60 éditeurs et 150 écrivains, sur les deux jours de la manifestation.

Il fallait les trouver ces 60 éditeurs indépendants et ces 150 écrivains venus de la France entière, pour le salon du livre de Carcassonne. Pari gagné pour l’organisateur, M. Savary, qui est parvenu, aussi, à mettre la main sur une salle, ni trop grande, ni trop petite, en l’occurrence la salle de sport du 3e RPIMa, le régiment parachutiste de la ville.

Toutes les catégories de livres y étaient représentées, du roman au livre d’art, en passant par les recueils de poèmes, les livres historiques, ou encore la littérature jeunesse. Cette dernière catégorie était d’ailleurs particulièrement bien représentée. Une littérature qui met souvent en scène, et c’est d’ailleurs la grande mode en ce moment, des fées, des elfes, des dragons et autres licornes.

Très soignées sont les illustrations des ouvrages dédiés à la jeunesse. A ce sujet, une artiste peintre reconvertie dans cette forme d’art a exposé quelques-uns de ses personnages fétiches : la famille des Zigouigoui. Claudie Audier, c’est son nom, est installée à Nîmes, dans le département du Gard. « La jeunesse, c’est les lecteurs de demain. Il faut donc la soigner », indique M. Savary, organisateur, écrivain et éditeur au demeurant. Le livre a une présence, une suavité. Il est très important de privilégier son aspect. Quand on achète un livre, on regarde d’abord la couverture, puis le résumé au dos. Et ce n’est qu’après qu’on l’ouvre. Il se trouve que les jeunes sont très sensibles à la présentation ». Comme on le comprend.

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