Un panneau publicitaire de 10 mètres a été installé en Italie pour annoncer le livre « Le mystère de la croix de Pauciuri »
Par Guy Boulianne | Le 24/04/2019 | Commentaires (0)
Un panneau publicitaire de 10 mètres (30 pieds) a été installé dans un endroit très fréquenté près de l'autoroute, dans la région de Malvito, en Italie. Ce panneau annonce le livre de Giovanni Cristofalo intitulé « Le mystère de la croix de Pauciuri » (Il mistero della Croce di Pauciuri), publié par les Éditions Dédicaces. La préface de ce livre historique a été écrite par Alfonso Morelli tandis que l'introduction a été écrite par le spécialiste de l'ordre des Templiers en Italie, Giuseppe Pisano. Nous rappellons que le fondateur des Éditions Dédicaces, Guy Boulianne, a eu l'honneur d'écrire la postface de cet ouvrage.
Le livre de M. Cristofalo sera présenté le 16 mai prochain dans la salle du chapitre de l'église de San Domenico, dans la ville de Cosenza. Alfonso Morelli et Giuseppe Pisano seront aussi présents lors de cet événement.
L'église de San Domenico, à Cosenza
L'église de San Domenico surplombe la Piazza Tommaso Campanella, une véritable frontière entre la partie la plus ancienne et la plus moderne de la ville de Cosenza. L'édifice religieux, qui fait partie d'un ensemble monastique érigé par les Sanseverinos au milieu du XVe siècle, se distingue de la place par son imposante coupole baroque recouverte de cuivre après la Seconde Guerre mondiale. Construit sur un ancien bâtiment culte dédié à Saint-Matthieu et consacré en 1468, flanqué du monastère dominicain construit à l'intérieur du palais offert par Sanseverino aux Dominicains. La structure d'origine a subi des modifications au cours du XVIIIe siècle, mais la façade a conservé certains éléments d'origine de style gothique, notamment la grande rosace et l'encadrement de la porte.
Sur la droite venant du portail principal de l'église de San Domenico, nous atteignons la Cappella del Rosario, avec un beau plafond en bois peint. L'abside est parfois côtelée, tandis que dans un kiosque se trouve la dite Madonna della Febbre, une statue de la Vierge à l'Enfant sculptée en 1540 sur un socle représentant la Nativité et l'Adoration des mages, tandis que sur le côté respectivement représenté l'Annonciation et la Résurrection. Sur les côtés, deux autres statues, respectivement de San Tommaso D’Aquino et de San Domenico.
L'intérieur de l'église de San Domenico présente une structure gothique à laquelle, lors des interventions du '700, se superposaient le dôme baroque et la voûte en berceau. La nef unique est ornée de peintures de Granata, un artiste cosentino du XVIIIe siècle représentant: Santa Rosa, Santa Caterina, San Ludovico et San Giacinto. Par le même artiste est la représentation de San Domenico dans l'abside, décorée avec des stucs, probablement par le Napolitain Giovanni Calì. Sur les côtés du maître-autel, deux portes mènent à la sacristie, l'ancien oratoire des dominicains.
Le mystère de la croix de Pauciuri
« Cet ouvrage, fruit d’une recherche minutieuse menée avant tout sur le territoire, se veut un point de départ et non une arrivée, est l’extrapolation d’un article journalistique que j’ai écrit il y a de nombreuses années sur la page culturelle d’un périodique local. Aujourd’hui, il dispose intentionnellement d’une présentation graphique très simple et rationnelle qui veut offrir, en même temps, une lecture réfléchie et fluide de personnages inconnus et de faits historiques ». — Giovanni Cristofalo
Le court essai intitulé « Le mystère de la croix de Pauciuri » est accompagné de photographies, parmi lesquelles certaines inédites, qui concernent précisément la précieuse croix en reliquaire du Xe siècle, produite en Terre sainte et retrouvée à Pauciuri de Malvito en 1989 (à des milliers de kilomètres de son lieu d’origine) et qui représente le thème de ce voyage mystérieux et enchevêtré que l’auteur a fait remonter dans le temps.
Dans cette recherche historique, quelques hypothèses sur la découverte de l’enkolpion et sur les liens historiques possibles qui pourraient nouer cette précieuse trouvaille sacrée à l’image d’un pieux (qui abritait à l’intérieur un petit morceau de bois de la Vraie Croix du Christ) sont exposées en détail. Un obscur moine médiéval, l’abbé Ursus, qui, selon la tradition, est l’un des neuf moines calabrais qui ont donné vie au Prieuré de Sion.
L’exposition narrative captivante se développe à travers quelques indices et conjectures que l’auteur collecte directement sur les lieux, étayés par diverses sources documentaires à la fois sur papier et sur nature matérielle et orale.
Sur le fond de cette découverte archéologique singulière, se dessinent de manière incongrue, comme dans le jeu d’un casse-tête, autant d’histoires qui, à la fin, s’entrelacent pour devenir une histoire unique qui nous ramène à l’endroit où le moine Ursus vécut une partie de sa vie et fut ensuite enterré.
Giovanni Cristofalo rompt, avec cette courte mais intéressante brochure qui fera certainement beaucoup parler d’elle, le mur impénétrable du silence qui entoure depuis des siècles ce mystérieux personnage, offrant aux amoureux et aux amoureuses de l’histoire une richesse de détails sans équivoque : documentaire et toponymie, relecture attentive et scientifique du territoire étudié, ouvrant ainsi un regard de lumière sur les vicissitudes de celui qui est considéré comme l’un des fondateurs du puissant Prieuré de Sion, et qui a inspiré Dan Brown en 2003, pour son roman « Le Code de Vinci ».
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