Le romancier et poète Gérard Porcher obtient un article de presse dans le journal Le Républicain, en France (4 août 2011)
Par Guy Boulianne | Le 04/08/2011 | Commentaires (0)
Le romancier et poète Gérard Porcher a obtenu un article de presse dans le journal Le Républicain, en France (4 août 2011) :
Un réseau de drogue démantelé à Lisses, des crimes à répétition à Evry…, ces situations sortent tout droit de l’imagination de Gérard Porcher, qui vient de publier un ouvrage bien d’ici, « Crimes en eau trouble à Lisses ».
Retraité depuis quelques années, cet ancien cuisinier, lissois depuis trente ans, consacre désormais une grande partie de son temps libre à l’écriture. Fan des polars de Fred Vargas et d’Agatha Christie, il bâtit ses intrigues dans des lieux qu’il connaît bien, « pour assurer la cohérence de l’histoire » et pour laisser une trace. « L’intrigue démarre autour du lac du quartier Léonard-de-Vinci et certains passages parlent de la ferme de Beaurepaire. J’ai fait des recherches et j’ai aussi appris pas mal de choses sur l’histoire des villes des environs lorsque j’étais adjoint au maire » (de 1983 à 1989, ndlr), explique-t-il. Il s’inspire également de la Bretagne, sa région d’origine, et intègre ses loisirs dans ses livres. Il travaille par exemple sur un polar qui prend place dans le milieu cycliste.
Ce livre est sa sixième parution, c’est aussi celui qui lui a demandé le plus de travail. « Je l’ai commencé en 2009, mais pour moi, c’est le plus abouti ». Chacune de ses histoires lui demande entre neuf mois et un an de travail. « Je n’arrive pas à écrire sur commande, reconnaît-il. J’écris à l’instinct » Après plusieurs contacts infructueux avec des éditeurs français, Gérard Porcher a finalement choisi de se faire éditer par une société canadienne. Il en est d’ailleurs le représentant à l’occasion de certains salons du livre à Paris ou en région parisienne, comme à Mennecy.
Aujourd’hui, ses livres sont très peu distribués. Il en a vendu une cinquantaine d’exemplaires en 2010. « Je ne gagne pas d’argent sur les ventes, au mieux ça me paye mes frais », précise-t-il. Alors, lorsqu’il se rend dans l’une des bibliothèques de l’agglomération, il rêve d’une place pour ses propres livres. « Je regrette un peu que la littérature essonnienne ne soit pas représentée dans les bibliothèques. Je suis sûr que des gens s’y intéresseraient ». Message transmis.
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