Marc Feuermann a obtenu une critique pour son deuxième roman de science-fiction, intitulé : « Les Précepteurs d’Urgaïa »
Par Guy Boulianne | Le 04/01/2013 | Commentaires (0)
Marc Feuermann a obtenu une critique pour son deuxième roman de science-fiction, intitulé : « Les Précepteurs d’Urgaïa », sur le site internet « Le Galion des Etoiles ». Le forum « Porte des EToiles » créé en 2005 et entièrement dédié à la SF prend son envol le 3 mars 2009 et devient le site internet « Le Galion des Etoiles ». Le Galion des Etoiles est un site conçu et maintenu par une (toute) petite équipe de rédaction bénévole qui propose un joli choix - entre autres - de fiches de livres, bandes dessinées, films, séries TV et dessins animés ayant pour sujets la science-fiction et les mondes imaginaires. Le site a été réalisé dans le but de faire connaître ces thèmes auprès des internautes pour partager cette passion avec eux.
Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, Marc Feuermann oeuvre depuis près de vingt années dans les sciences de la vie dans le but de mieux comprendre son fonctionnement et son origine. Intéressé par les sciences en général, il a depuis son plus jeune âge développé une passion toute particulière pour la planétologie. De la science à la science fiction il n’y a qu’un pas qu’il n’a pas hésité à franchir en imaginant des civilisations humaines évoluer sur les mondes fascinants révélés par les sondes spatiales envoyées à la conquête de l’univers.
Son premier roman, « Le dernier voyage de l’Albatros », est paru aux Editions Dédicaces au printemps 2011.
Koyolite Tseila écrit sur le site internet « Le Galion des Etoiles »
Imaginez que dans un futur proche, l’Humanité ait construit des vaisseaux spatiaux permettant de voyager dans notre espace. Imaginez que celle-ci s’établisse sur les lunes – sous terre ou sous des dômes - des planètes du système solaire. Imaginez alors son évolution et les possibilités qui vont s’ouvrir à elle, avec, à la clé, une étonnante découverte dans les brumes glacées d’Uranus…
« Les Précepteurs d’Urgaïa » est la suite directe du livre « Le dernier Voyage de l’Albatros », ouvrage que j’avais beaucoup apprécié et qui posait les fondements de l’univers « on ne peut plus réaliste » mis en place par Marc Feuermann. Un univers qui mélange science et science-fiction.
Avec ce second roman, et sa tournure plus politique, cet univers gagne en profondeur. C’est un space opera riche de par le développement et les actions de chacun de ses personnages et mondes (*). Cet ouvrage est encore meilleur que le premier, car plus approfondi, plus abouti.
De plus, cet ouvrage transpire de passion, celle de Marc Feuermann pour la planétologie. Et cette passion est communicative ! En effet, j’ai lu beaucoup de livres de science-fiction, mais cet ouvrage-ci est l’unique qui a produit sur moi un sentiment aussi fort de « réalité », à tel point que j’ai économisé ma lecture, afin de savourer chaque passage où il est question des astres de notre système solaire. Les descriptions sont si précises et si bien écrites, qu’on s’y croirait vraiment. La porte de l’exploration spatiale n’a pas seulement été ouverte, mais carrément franchie. Dans aucun autre livre ayant pour sujet le système solaire je n’ai retrouvé une impression similaire. En ce sens, ce livre est pour moi un coup de coeur.
Dans ce space opera, les personnages sont nombreux, et Marc Feuermann maîtrise chacun d’eux. Il les fait intervenir à tour de rôle, en nous présentant les événements au travers du regard de chacun. Ces diverses perspectives donnent du relief à l’histoire. Le point de vue le plus intéressant est assurément celui d’Urgaïa, une entité (éthérée) extraterrestre qui cherche à comprendre les êtres humains en les observant et en pénétrant dans leurs pensées, afin de forger son propre caractère. D’ailleurs au passage, on notera quelques idées véhiculées par l’auteur sur la nature humaine, comme par exemple, dans une conversation entre Victor et Urgaïa. Ce dernier fait sournoisement observer à son précepteur humain : « Vous avez besoin de créer des lois pour contrôler votre nature ? Sans la loi, vous seriez des sauvages ! ». Sur ce Victor répond en toute franchise: « Oui, malheureusement tu as raison ! L’être humain est mauvais par nature. Mais en même temps il a mis en place lui-même ses propres lois. Cela signifie qu’il y a tout de même une part de bon en lui. ».
L’écriture de Marc Feuermann a tout pour me plaire. Son style est simple et épuré, et sa plume, fluide et légère. La lecture est agréable. En fin de compte, il ne lui manque pas grand-chose pour passer du statut d’auteur « amateur » à celui d’auteur « professionnel », si ce n’est un bon relecteur/correcteur…
En conclusion, j’ai lu avec beaucoup de plaisir « Les Précepteurs d’Urgaïa », et j’attends avec impatience la suite, car ce tome se termine sur quelque chose de grand, qui promet une suite des plus intéressantes. Entre autre, Urgaïa, dont l’esprit est encore bien malléable, entre de mauvaises mains, imaginez un peu ce que ça peut donner ! Je suis donc à la fois curieuse et impatiente de le découvrir…
(*) : Comme déjà souhaité, une carte schématique du système solaire, ainsi qu’un lexique des personnages ne seraient pas du luxe !
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