Une critique de Nidal Jemoudi — La médiatrice de l’enfer est un roman profondément humaniste qui pousse à la réflexion
Par Guy Boulianne | Le 01/02/2014 | Commentaires (0)
Le chroniqueur marocain Nidal Jemoudi a écrit une excellente critique au sujet de l’un des livres de Thierry Rollet. Cette critique, qui porte le titre de : « La médiatrice de l’enfer, de Thierry Rollet, est un roman profondément humaniste qui pousse à la réflexion », vient d’être publiée sur le blogue À propos de tout et de rien. Ce blogue francophone possède un très haut niveau d’achalandage (PR4). L'article apporte donc une visibilité importante au livre de l’auteur.
Par Nidal Jemoudi : Dans ce livre, Thierry Rollet a choisi la façon romanesque pour traiter un sujet de société sensible et délicat qui a fait couler beaucoup d’encre : l’adoption des enfants.
Accaparés par la fièvre de leur nouvelle installation campagnarde, Lezzie et Fred, un couple heureux qui n’arrive pas à avoir d’enfants après 5 ans de mariage, décident finalement d’en adopter un.
Quelques jours plus tard, la bonne nouvelle est annoncée : ils ont obtenu l’agrément préfectoral pour l’adoption de l’enfant. Alors, le couple heureux s’apprête à accueillir la nouvelle venue qui n’est autre que Melinda, une gamine de 12 ans qui cache derrière son visage innocent une histoire triste : "les parents étaient devenus alcooliques au dernier degré. Ils avaient réussi à faire flamber leur maison dans une crise de delirium tremens et à périr tous les deux dans cet incendie. Fort heureusement, Melinda était absente de la maison à ce moment-là. Elle a été recueillie par la ASE car elle n’a aucune autre famille."
La médiatrice de l’enfer est un roman profondément humaniste qui pousse à la réflexion sur le projet d’adoption, qui est avant tout un projet parental, et qui consiste à développer une relation privilégiée avec l’enfant et d’assurer un espace convivial où règne la chaleur familiale et les sentiments d’amour. Mais la mission devient très compliquée si l’enfant adopté est un enfant en difficulté, farouche, renfermé sur lui-même, traumatisé par la terrible épreuve qu’il vient de vivre comme c'est le cas de Melinda.
Après sa sixième année de mariage, le couple va enfin avoir un enfant propre à lui. Le couple est bien conscient des responsabilités, des attentes et aussi des problèmes qui devront alors être surmontés. Alors plusieurs questions se posent :
Est-ce qu’ils vont réussir ce défi ?
Est-ce que la petite Melinda va arriver à dépasser le choc avec succès ?
Comment Melinda va-t-elle réagir vis-à-vis de son frère non biologique ?
Je vous invite à découvrir ce roman intéressant, qui est écrit avec un français très simple et compréhensible. Personnellement, je n’ai trouvé aucune difficulté dans sa lecture, même si le français n’est pas ma langue maternelle. J'ai trouvé cette histoire intéressante. J’espère qu’elle vous plaira également. Les personnages sont bien choisis et surtout, la petite Melinda est caractérisée par son comportement mystérieux.
La médiatrice de l'enfer, par Thierry Rollet
La médiatrice de l'enfer
Lizzie éprouve de bien curieuses sensations le premier jour où elle emménage dans la Morvandière, sa nouvelle maison en pleine campagne. D'abord sujette à des malaises, elle se sent vite possédée par une force mystérieuse dont elle ressent l'influence démoniaque.
L'arrivée d'une enfant qui n'est pas la sienne, car elle ne peut en avoir, va durant quelques temps calmer ces cauchemars éveillés. Mais, petit à petit, l'enfant, une adolescente à peine pubère, se mue en un monstre dont l'apparence reste pourtant celle d'une petite fille bien sage. Quel hideux secret se cache derrière ce visage presque inexpressif ? Et surtout, quelle sorte de sanctuaire démoniaque recèlent ces vieux murs d'apparence si paisible au début ?
Lizzie devra bientôt faire un choix des plus dramatiques. Mais, avec les puissances infernales, aucun compromis n'est possible…
ISBN : 978-1-77076-187-2
Format : 88 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
Éditions Dédicaces presse Critique Thierry Rollet livre