Amère Maturité : L’auteur Français Stéphane Bret se définit comme étant le défenseur de la liberté de pensée et d’expression
Par Guy Boulianne | Le 21/02/2014 | Commentaires (0)
Le chroniqueur Yoan Sourisse a écrit une très belle critique au sujet du premier roman de Stéphane Bret, publié aux Editions Dédicaces. Cette critique, qui porte le titre de : « Amère Maturité : Stéphane Bret se définit comme le défenseur de la liberté de pensée et d’expression », vient d’être publiée sur le blogue "Toutes les dernières nouvelles". Ce blogue francophone possède un très haut niveau d’achalandage (PR4), il apporte donc une visibilité importante au livre de l’auteur.
Par Yoan Sourisse : J’ai très envie de vous parler du roman de Stéphane Bret, Amère Maturité paru en 2013 aux Éditions Dédicaces.
Stéphane Bret est né en 1951 à Paris et vit actuellement à Boulogne-Billancourt. Fervent passionné de littérature et admirateur de tous les domaines culturels : théâtre, cinéma, expositions, etc.
Stéphane Bret se définit comme le défenseur de la liberté de pensée, d’expression : « Mes orientation : la réhabilitation du rôle du savoir comme vecteur d’émancipation, de la culture vraiment générale pour l’exercice du libre arbitre (…) ».
Son dernier roman Amère Maturité traduit vraiment son état d’esprit de liberté par la voie du journalisme, un métier me direz-vous, au devant de cette liberté.
Sylvain Grati est le personnage principal du roman, un journaliste qui nous transporte dans son évolution réflexive au travers des divers évènements qui font l’actualité : Mai 1968, l’élection de François Mitterrand en 1981, la chute du mur de Berlin en 1989, la première guerre du Golf en 1991.
Au fil du parcours journalistique, Sylvain Grati passe ainsi d’un journalisme d’opinion, celui qu’il défendra un certain temps à un journalisme de connivence. L’expérience du personnage est intégrée dans une évolution telle qu’un homme vit, de sa plus tendre enfance à l’âge adulte : je veux parler ici de maturité.
Tout feu, tout flamme, au début de notre vie, nous construisons notre propre identité en défendant nos propres opinions et en se confrontant à nos parents. Et puis, au fur et à mesure, nous nous assagissons, nous comprenons les différentes interactions ou plutôt les règles du jeu : « (…) cet homme s’efforce de mettre en pratique des idéaux élevés, à la fois produits d’une éducation exigeante et de l’influence de ses pairs à Europe 1 (…). Il ressent les deux derniers évènements comme une fermeture annoncée, le triomphe de l’unanisme idéologique, une menace pour l’exercice de son métier (…) ».
Pas facile de garder ses propres convictions professionnelles, il faut croire que ses couvertures sur l’actualité l’ont amené à percevoir son métier autrement.
Et pourtant !
Sylvain Grati est, certes, journaliste, mais c’est aussi un homme : un homme qui vit aussi d’amour et pas qu’un peu. Trois femmes vont partager sa vie intime : Nathalie Mandel, attachée de presse pour un magazine de mode et beauté, Kate Robson, journaliste américaine et Céline, artiste peintre.
Nathalie Mandel évolue dans ce monde de la mode, un monde de connivences ? En tout cas, Sylvain Grati « (…) ne pouvait toutefois se résoudre à la situer dans un monde empreint de superficialité et composé d’apparences futiles (…) ». Un monde auquel il appartient car « (…) la pratique régulière de la natation, de la culture physique, le tout associé à une hygiène de vie quasi monacale, lui avaient permis de sculpter littéralement son corps et d’apparaître très séduisant (…) ».
Kate est, quant à elle, plus dans un souci d’idées et actrice de remue-ménages dans la sphère politique. D’ailleurs, Sylvain Grati appréciera cette mentalité américaine.
Céline représentera la sphère intérieure du personnage principale : «(…) Sylvain eu le loisir de se pénétrer de l’atmosphère du lieu : éloigné du monde, imprégné d’une intimité protectrice, propice à la concentration, en parfaite adéquation avec les volontés créatrices de son occupante. »
Stéphane Bret a su parfaitement mettre en histoire une certaine dichotomie liée au personnage. Pour être plus précis, professionnellement, il passe du journalisme d’opinions (comme dit précédemment) au journalisme d’unanisme, par contre, dans sa vie intime, il passe d’une relation liée à la superficialité à une relation liée au monde de la création individuelle. De l’intelligence individuelle à l’influence de groupe professionnellement et inversement dans sa vie intime.
Amère maturité, par Stéphane Bret
Comment rester fidèle à ses idéaux de jeunesse, à l’exigence vécue comme ardente obligation au concours de la vérité et du jaillissement de l’interrogation ? Sylvain Grati, jeune journaliste débutant en cette année emblématique de 1968 à Europe 1, va vivre en direct des événements marquants : mai 68 en France, le scandale du Watergate en Amérique, l’élection de François Mitterrand en 1981, la chute du mur de Berlin. L’évolution de la société française et de la conception de son métier, vont mettre ses convictions à la rude épreuve des faits : trahir ou résister, suivre la meute ou rester solitaire mais exemplaire ? Les amours de trois femmes, Nathalie, Kate, Céline, chacune apportant une lumière spécifique à sa vie, l’aideront à surmonter ce dilemme.
« Classicisme architectural et bourgeoisisme assumé d’un côté, bohème affichée et rusticité affirmée de l’existence de l’autre ; Nathalie Mandel et Kate Robson étaient incluses dans ce jeu de rôle amoureux, d’une manière symétrique, incarnant chacune une possibilité d’exercice de l’amour. Sylvain fut surpris de ce contraste trop évident entre ces deux types de femme et de vie. Il se sentit satisfait de naviguer aisément entre les contraires, et de maintenir une étanchéité de précaution entre eux. »
Stéphane Bret est âgé de 62 ans et vit à Boulogne-Billancourt (France). « Amère maturité » est son troisième roman.
ISBN : 978-1-77076-331-9
Format : 80 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
Éditions Dédicaces livre presse Critique Stéphane Bret