Jérémie Lorrain — « L’Apocalypse selon Marc : Tome 1. Jour 1 », par Simon Normand : On reste captivé jusqu’à la dernière ligne
Par Guy Boulianne | Le 08/02/2014 | Commentaires (0)
Le chroniqueur Jérémie Lorrain a encore une fois écrit une superbe critique au sujet du roman fantastique du jeune auteur Simon Normand. Cette critique, qui porte le titre de : « L’Apocalypse selon Marc : Tome 1. Jour 1, par Simon Normand : On reste captivé jusqu’à la dernière ligne », vient d’être publiée sur le blogue "Toutes les dernières nouvelles". Ce blogue francophone possède un très haut niveau d’achalandage (PR4). Il apporte donc une visibilité importante au livre de l’auteur.
Habitant en France, Jérémie Lorrain est un blogueur, un entrepreneur, un homme d’affaires, un modèle et un vendeur ambitieux. Celui-ci écrit des articles dans les trois langues : le français, l’anglais et l’espagnol.
Par Jérémie Lorrain : Dans ce premier tome de « L’Apocalypse selon Marc », le jeune étudiant Simon Normand nous fait partager une histoire d’apocalypse moderne dans l’État américain du Nevada.
Esprit de western désertique, discours judicieusement mené et personnages attrayants, ce roman plonge le lecteur dans des dialogues détaillés et une histoire attachante. Des dialogues parfois mêmes tellement bien écrits qu’on en percevrait la scène avec exactitude.
L’ambiance rappelle celle de « 21 jours plus tard ». Un virus inquiétant et sans source sûre fait surface. On croit se rapprocher de la solution miracle pour le soigner. Mais les événements ne se déroulent jamais de la même façon que ce que l’on s’imagine.
Ce qui me paraît intéressant dans cet ouvrage, c’est la perception des sentiments humains en cas de situation difficile, de conflit et de terreur. Chacun cherche refuge dans le regard et le courage de son entourage. On assiste naturellement au fondement d’un groupe et de son leader. À cette foule qui s’accroche à sa vie dans l’espoir. Espoir que la mort nous épargnera.
À travers cette école, on sent la volonté de Simon Normand de nous faire vivre un mauvais rêve. L’univers fantastique nous envahit. Peut-on faire confiance à aux gens qui nous entoure ? Telle est la question en temps d’apocalypse. L’évolution crescendo du récit est rigoureusement menée par l’auteur.
Tous plus coupables les uns les autres de la fin de leur monde, les personnages, parfois un peu naïfs, assistent comme des spectateurs à leur chute. Ce que tient d’original cet ouvrage, c’est la focalisation autour de l’école et d’adolescents festifs. De plus, on notera cette dose d’humour utilisée par Simon Normand qui parvient à nous faire sourire un poil durant la barbarie.
Sans scrupule, chacun essaie de sauver sa peau comme il le peut. C’est là aussi tout l’intérêt du récit : montrer l’évolution fulgurante des sentiments humains face à une situation de détresse. C’est bien entendu sous l’impulsion de Marc, le personnage principal, que l’on assiste à cette avalanche de dégâts humains durant l’histoire.
Enfin, on appréciera grandement le style d’écriture utilisé par l’auteur pour mettre en scène ses personnages. Rythmés de métaphores et de descriptions très réalistes, on reste captivé jusqu'à la dernière ligne.
Entrevue avec l'auteur Simon Normand
L'Apocalypse selon Marc : Tome 1. Jour 1
L'Apocalypse est en cours. Elle se déroule dans la petite ville de Mead's Cliff, Nevada. Seuls survivants, un groupe de jeunes se voient forcés d'être prisonniers de leur propre école alors que la menace sévit à l'extérieur.
Entre une histoire d'amour d'un soir, une vieille rivalité qui ne semble pas vouloir mourir et le rock'n'roll d'une fête maintenant fichue, un des rescapé viendra à voir le mal face à face, sous sa forme la plus terrible.
À PROPOS DE L'AUTEUR :
Étudiant au baccalauréat en études littéraire à l’Université du Québec à Montréal, Simon Normand est un jeune auteur et musicien publié dans quelques revues étudiantes et autres recueils non-professionnels.
ISBN : 978-1-77076-283-1
Format : 204 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
Éditions Dédicaces livre presse Critique Simon Normand