L'écrivain québécois Philippe Jaroussault fait la Une du journal Courrier Laval avec son roman « L’Intime des sens féminins »
Par Guy Boulianne | Le 13/02/2013 | Commentaires (0)
L’auteur Philippe Jaroussault a obtenu un important article dans l’hebdomadaire Courrier Laval (au Québec) pour son roman intitulé « L’Intime des sens féminins », publié aux Editions Dédicaces en 2011. Le journaliste Benoit LeBlanc écrit : « Sans scène crue ni mot cru, Philippe Jaroussault a creusé dans une langue recherchée son premier amour et ses conséquences à la fois rocambolesques et tragiques dans les deux premiers livres de la série Marilem lancés au début de 2012. Le cérébral Fille des pures consciences et le sensuel L’intime de sens féminins plongent au cœur d’une histoire invraisemblable qu’a réussi à romancer le Lavallois. Le premier titre a paru chez Mon Petit Éditeur, qui publie notamment Le Petit Futé, à Paris, le second aux Éditions Dédicaces. »
À l’Université Laval, Philippe Jaroussault rencontre une consoeur. Les deux jeunes de 18 ans tombent amoureux l’un de l’autre. Le couple vivra une passion d’un mois avant de se disputer violemment et de mettre fin à sa relation.
« Vingt ans plus tard, je l’ai rencontrée de nouveau et nous avons vécu mes quatre livres de la série Marilem. Simplement, alors que je croyais avoir rencontré la même fille, c’était sa soeur », confie l’auteur.
Durant quatre ans, sa compagne gardera ce «noble secret» et jouera le rôle de sa sœur, décédée peu après avoir mis fin à sa relation avec lui.
« Par magnanimité et respect pour le mythe de sa sœur que je chérissais, elle a joué le tout pour le tout, étant aussi casse-cou que moi-même, poursuit Philippe Jaroussault. Quand elle m’a cru assez fort pour supporter la vérité, elle m’a révélé le tout un soir, dans un restaurant du Vieux-Montréal. »
La révélation aura finalement débouché sur une confrontation explosive.
Musicien de carrière
Pour Philippe Jaroussault: « Écrire, c’est vouloir vivre sa vocation intime. Les êtres se réalisent non pas par la connaissance, non pas par des techniques, mais en découvrant le secret de leur intimité profonde, de leur ontologie. J’ai eu la prétention de croire que je peux mieux écrire que les autres pour raconter cette histoire dont le thème ignifère relève de ma vie intime.»
Par ses livres, l’écrivain insiste pour dire qu’il désire apporter apaisance et réconfort à son lectorat.
« J’ai aussi deux manuscrits en circulation pour cette série, soit L’enfance sans alibi et Diaule des amants musiciens, précise Philippe Jaroussault. Je parle de ces amants qui refusent le jeu des enfants en eux dans l’un et j’ai composé des dialogues amoureux entre deux amants musiciens dans l’autre. »
Il n’est pas étonnant que Philippe Jaroussault considère ses livres comme les pièces d’un même récital. Né à Saint-François, déménagé à Québec, puis dans le Saguenay, il reviendra dans la région métropolitaine pour compléter un baccaluaréat en chant à l’Université de Montréal. Depuis l’âge de 30 ans, le ténor participe à de nombreux concerts de l’Orchestre symphonique de Montréal et de l’Orchestre Métropolitain.
« Je suis de retour dans Saint-François, tout près de la rivière des Mille Îles, depuis un an », de dire avec le sourire Philippe Jaroussault.
L’auteur apporte actuellement les dernières retrouches à son cinquième bouquin, Me jouant de l’aura fatale, qui devrait appartenir à un autre cycle qu’il a initié.
« Le premier de cette série Mythes et histoires est en train d’être édité à Paris et s’appelle Les montréales de ma psyché, mentionne Philippe Jaroussault. J’écris à partir de mon expérience, mais sans écrire cette expérience elle-même. »
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