L'enseignant et poète Lenous Suprice obtient un important article de presse dans l’hebdomadaire « Le Progrès de Villeray »
Par Guy Boulianne | Le 10/05/2011 | Commentaires (0)
Le poète Lenous Suprice obtient un article de presse dans l’hebdomadaire « Le Progrès de Villeray » (10 mai 2011). Enseignant en éducation des adultes en alphabétisation dans Parc-Extension (à la CSDM), Lenous Suprice écrit de la poésie comme d’autres jouent au ping-pong. Un loisir sans prétention qui lui permet de « passer la vie en agréable compagnie ». Il lancera son dernier recueil Lettres à mes ombres, le 14 mai à Écart carré D’Arts, situé dans Montréal-Nord.
Une imagination fertile
Par Anne-Laure Favereaux : Grand rêveur depuis l’enfance, l’auteur utilise la poésie pour véhiculer ses pensées « à sa manière ». Pour M. Lenous, la poésie est synonyme de liberté, « plus grande dans la poésie que dans un roman ».
Ce qui l’inspire : « les choses de la vie, les gens, le temps, la température, tout ce qui bouge, ce qui m’enchante. La vie m’enchante, comprendre ce qu’il y a de bien, de beau, parfois de désagréable. On est amené à composer avec ça », sourit l’Haïtien d’origine.
Son dernier recueil semble adressé à ses amours. Pourtant, il assure ne pas s’adresser à une personne réelle, de chair et de sang, mais s’amuse à créer un personnage. Un exercice auquel il s’était prêté dans la rédaction d’un recueil intitulé « Fictive Andalouse en ma mémoire. » Alors qu’il n’a jamais mis les pieds en Andalousie et ne connait aucune Andalouse, son imagination l’a poussé à créer « une Andalouse fictive à sa manière. » « Je me prends pour Dieu », lance-t-il en boutade.
Une lettre à la mer
Toujours muni de son petit calepin, il écrit « quand ça vient », dans l’autobus, chez lui ou ailleurs, comme il lancerait une bouteille à la mer. Pour M. Suprice, la poésie est un jeu, mais « c’est sérieux aussi. »
Écrire, oui, mais pour qui? « Pour ceux qui seraient mis sur mon chemin, par hasard. Je ne prétends pas être en face de la feuille blanche avec un message à passer, mais dans toute communication, il y a un message », dit-il.
Chose certaine, pour ce résident de Montréal-Nord, la poésie prend une place importante. « Si je n’avais pas ce loisir-là, il y aurait un assez grand vide » conclut-il.
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